Du Vin aux liens Domaine Yannick Meckert photo homme debout

Domaine YANNICK Meckert

Yannick Meckert

Rosheim - 4 hectares

Yannick Meckert travaille 4 hectares de vignes et a fait de 2020 son premier millésime. Après s’être formé de part et d’autre du monde, c’est à Rosheim qu’il a fini par installer son chai. Originaire d’Alsace, il a beaucoup voyagé pour s’ouvrir à d’autres cultures et regards. Sur la vie comme sur le vin.

Du Vin aux liens Domaine Yannick Meckert photo homme debout noir et blanc

Fils de vigneron, diplômé en viticulture-oenologie, Yannick s’est toujours senti en désaccord avec le milieu viticole qui lui était présenté. C’est sa rencontre avec Jean-Pierre Frick, soulagé “que quelqu’un fasse autre chose”, et la découverte du vin nature qui l’a rassuré et encouragé à s’installer comme vigneron. Le premier départ sera l’Amérique du Sud pour un premier travail de traducteur. Deux ans plus tard, il rejoint l’Australie et intègre un domaine viticole classique pour une année. De retour en Alsace, il travaille un temps au côté de Jean-Marc Dreyer, Sylvie Spielman ou encore au domaine Meyer, se familiarise avec les vinifications sans intrants. Entre-temps, il ressort son sac à dos, s’envole pour la Nouvelle-Zélande, la Californie, puis différents pays d’Europe – toujours en travaillant dans le vin. Arrivé en Asie, il tombe sous le charme de la culture nipponne et saisit l’opportunité de réaliser son propre saké, à Tokyo, en utilisant une technique ancestrale. Plus posé aujourd’hui, enrichi de ses expériences, il assume pleinement sa vision du vin et du travail de la vigne. Celles en plaine, héritées de ses parents, ont ainsi pris un nouveau départ, après des années de culture conventionnelle. Yannick considère d’ailleurs qu’il part de zéro, travaillant à l’opposé du modèle familial avec des vignes principalement en coteau et cultivées en biodynamie.

D’un naturel solitaire, le jeune homme se sent bien dans ses vignes, à mener ses propres réflexions. Il n’en apprécie pas moins l’aide et le regard des autres, à l’instar de Vanessa qui vient le rassurer au moment de ses premiers assemblages et du début de la commercialisation. Car à l’aube de sa première mise en bouteille, Yannick n’est encore sûr de rien. Très précis lorsqu’il vinifie et presse le raisin, il admet penser « pratique » au dernier moment.  Et quand il se questionne sur la marche à suivre, il n’hésite pas à consulter les vignerons qui l’ont formé.

 

Laurie Wendenbaum

Du vin aux liens Alsace portrait Yannick-16 verre à la main